C’est fou comme 15 jours de vacances peuvent ralentir l’activité de tout un secteur. Faut-il que les responsables de com de l’Hexagone aient tous été en congés, pour ne pas trouver dans cette newsletter de belle convention à décortiquer, de gros rachat sur lequel épiloguer, d’incroyable nouveau lieu dont tout le monde va parler ! Rien. Nada. Le vide. Zéro… Il faut dire que les dircoms avaient bien besoin de repos si l’on en croit cet article des Echos intitulé L’angoisse du dircom à l’heure des crises. Basé sur une étude menée par le Development Institute international (1), il souligne que leurs effectifs fondent et leurs budgets diminuent tandis qu’ils sont confrontés à un réel surcroît de boulot notamment au niveau de la com interne. Il ajoute à cet état des lieux, les difficultés croissantes menaçant la réputation de leur entreprise et l’obligation d’anticipation des risques divers et variés. Bref, en un mot, le dircom est sur tous les fronts et c’est lui qui se prend, en plus, les scuds quand les choses se grippent. Pas étonnant dans ces conditions, qu’il soit extenué et attende chaque période de vacances avec impatience et soulagement. Mais que la corporation de ces travailleurs forcenés se rassure, car une autre étude (2) initiée cette fois par l’Ujjef et Occurrence dévoile des données plutôt optimistes avec lesquelles réattaquer la rentrée : 90% sont confiants dans leur secteur, 40% prévoient que leur situation professionnelle va s’améliorer au cours des 12 prochains mois et les mots prononcés pour qualifier la fin d’année sont notamment: reprise… prometteuse… passionnante… Euh , ils sont sûrement encore un peu fatigués ceux-là !
(1) www.development-institute.com
(2) www.ujjef.com
Muriel Chapuis
murielchapuis@legroupe-evenements.com
Crédits : JC Guilloux
