A… 3 pas ! C’est ce qu’a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne – secrétaire d’État chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie – lors de la seconde édition d’[A]LIVE organisé par Lévénement. Il ne serait d’ailleurs précisément plus qu’à 2 pas, puisque le premier d’entre eux a été franchi le 19 mai dernier, ouvrant la voie aux prochains fixés aux 9 et 30 juin. Le calendrier du déconfinement événementiel, tant attendu, est donc bel et bien fixé, en espérant qu’il puisse être respecté pour permettre à tous les pros de voir enfin le bout du tunnel et ce, même s’ils ne tablent pas sur un retour à la normale avant fin 2021/début 2022. Il n’en demeure pas moins que la plupart des corps de métiers du secteur se réjouissent de l’accroissement des demandes, devis et appels d’offres présageant que les prescripteurs ont bel et bien l’intention de remettre leur com événementielle sur les rails. Et, si l’on attend tous avec impatience de savoir quelles formes prendront ces événements (Cf. En deux mots de la News 228), d’autres interrogations jonchent déjà ce chemin de la reprise. Pas forcément nouvelles, elles sont pourtant devenues prégnantes durant la crise : c’est notamment le cas de la question, récurrente et jusqu’alors jamais solutionnée, des appels d’offres. Durant [A]LIVE, c’est un annonceur, Danone en l’occurrence par la voix de Sandra Dorville, qui a surpris tout le monde en déclarant: « Pour la première fois cette année, nous nous sommes dit que nous allions arrêter cette histoire d’appels d’offres ! Ce n’est plus possible en termes de responsabilité de faire travailler les agences de cette façon et c’est un sujet dont nous discutons désormais en interne, avec notamment les services achats qui ne comprennent pas encore cette logique ». Mazette… mais oui… le bonheur arrive vraiment à grands pas!