Elles sont 84, réparties dans 4 catégories (mondiaux, premium, officiels et supporteurs), à avoir le droit de s’arroger le titre de partenaire de Paris 2024. Et si leur contribution, financière et/ou technique, leur permet de bénéficier d’une exploitation médiatique (toujours très encadrée voire archi contrainte) variable suivant leur catégorie, toutes les marques ne tirent pas sur le sujet… leur épingle des Jeux !
Ainsi, si l’on se réfère à une récente étude, menée par Onclusive sur l’analyse de leurs interactions sur les réseaux sociaux, c’est LVMH qui tiendrait la corde en captant plus de 20% des mentions sur la seule période d’avril et mai. La réalisation par le groupe des tenues officielles des athlètes Français pour les cérémonies d’ouverture (conçues par Berluti), les médailles fabriquées par la maison Chaumet appartenant au groupe ainsi que leurs malles signées par Louis Vuitton, ont suscité beaucoup d’attention. Si l’on ajoute la Team LVMH, composée de sept athlètes ambassadeurs tels que le nageur Léon Marchand et l’escrimeur Enzo Lefort… on n’est pas loin du jackpot de la visibilité pour le leader mondial du luxe. D’autant plus, que si le Comité International Olympique prend soin de masquer le nom des marques sur les sites des compétitions (Omega en tant que chronométreur officiel faisant figure d’exception grâce à la nature de son activité) Louis Vuitton a réussi à passer par une petite maille du filet (pourtant très serré !) grâce à son emblématique damier, figurant sur les plateaux des médailles, permettant à tous de reconnaître Louis Vuitton.
Explication de ce petit – mais très fûté – contournement de la règle édictée : le CIO considère le fameux damier comme un élément de design et non pas comme une marque ! Voilà comment dès la première remise de médailles (et il y en aura en tout 5 084 pour 329 épreuves !) LVMH montera tout en haut du podium de la visibilité et tirera pour sa part, parfaitement, son épingle des Jeux !