Vous avez eu une crise de tachycardie en ouvrant l’enveloppe des impôts… votre calculette est devenue votre meilleure amie… vous vous êtes mis à éplucher vos tickets du Monop et vous êtes à deux doigts de revoir le devis de votre opé événementielle pour la 4e fois? Pas de panique, tout est normal… A force d’entendre nos politiques vouloir traquer le moindre de nos kopecks, vous êtes devenu un adepte forcé de ce qui est désormais un sport national: la chasse aux sous! Une chasse protéiforme – qui nous préoccupe autant dans la vie perso que pro – et nous fait faire de savants calculs pour mieux maîtriser nos dépenses et trouver d’autres ressources. Ce nouveau comportement prend même parfois une drôle de tournure, à l’instar de cette action menée par 5 parents dont les rejetons de moins de 15 ans font du foot au CO de Vincennes (*). Afin d’aider le club à trouver de l’argent pour notamment financer ses installations, ils ont décidé de se retrousser les manches et de démarcher eux mêmes les entreprises locales. Mission de ces « chasseurs de primes » d’un nouveau genre: rapporter 20000 euros pour cette saison. Ce qui reviendrait à doubler la mise puisque c’est actuellement le montant annuel alloué par l’unique partenaire du club. Et, sans être des pros du marketing, ces parents qui ont choisi de s’investir plutôt que de subir ont vite pigé comment s’y prendre en proposant visibilité sur panneaux pub, flocage des maillots, logo sur le site du club, etc. Une initiative intéressante venant en appoint de l’offre de sites de mise en relation du type sponsorise.me et démontrant, s’il le faut encore, que prendre le taureau par les cornes peut aussi être enrichissant au sens propre du terme!
(*) Source: F. Gineste LP
Muriel Chapuis
murielchapuis@legroupe-evenements.com
crédit : JC Guilloux
