Coup d’envoi, vendredi dernier, du second volet d’Estuaire avec un spectacle, dans les rues de Nantes, signé par la troupe Royal de Luxe, réputée pour sa saga de géants qui a déjà fait le tour du monde. Cette fois-ci, c’est une « petite géante » et un scaphandrier, qui ont cheminé dans la cité des Ducs, pour inaugurer cet événement d’art contemporain en trois temps (2007-2009-2011). Estuaire propose un nouveau parcours à la découverte d’une trentaine d’œuvres installées en plein air ou dans des lieux d’art et de patrimoine à Nantes, Saint-Nazaire sans oublier le long des 60 km de l’estuaire qui relie les deux villes. Chaque création a été conçue in situ, directement en lien avec les lieux et les paysages à la fois sauvages et industriels de cette région. Comme en 2007, certaines œuvres resteront accessibles toute l’année, permettant la constitution en 2011 d’un parc d’œuvres. Projet artistique et touristique, Estuaire Nantes est aussi un projet économique et politique qui accompagne la création de la métropole Nantes Saint-Nazaire. « C’est véritablement un grand projet pour le territoire explique Jean Blaise, l’initiateur du projet. Notre objectif est d’entraîner et de fédérer tous les acteurs locaux pour créer les conditions d’une nouvelle dynamique à laquelle les œuvres participent pleinement ». Pour preuve, l’évènement qui avait accueilli en 2007 plus de 760000 visiteurs reçoit cette année le soutien de près de 40 partenaires privés et institutionnels.
Ouvert tous les jours jusqu’au 16 août (sauf les lundis). Tous les sites sont accessibles par voies terrestres (à pied, à vélo, parking à proximité). Des visites sont organisées en car pour s’approcher au plus près des œuvres tandis que la croisière fluviale permet la découverte du fleuve et de ses paysages.