C’est juste avant Noël que l’Assemblée nationale a approuvé le projet de loi olympique qui autorise notamment et de façon exceptionnelle la figuration d’emblèmes olympiques et de publicités sur des sites classés. Celui-ci transcrit les engagements pris par la ville de Paris à l’égard du CIO (lequel finance les Jeux à hauteur de 1,4 milliard d’euros) et sera débattu au Sénat début février en vue d’une adoption définitive.
Il sera donc possible, d’une part, de pavoiser d’emblèmes olympiques les monuments historiques ou sites classés, dès le vote de la loi et jusque 2024. D’autre part, durant trois mois autour des compétitions, l’affichage des sponsors du CIO et des J0 2024 serait exceptionnellement autorisé sur les monuments historiques ou sites classés accueillant des compétitions et dans un périmètre de 500 mètres autour des lieux.
Si certaines voix se sont élevées pour dénoncer un possible matraquage publicitaire voire un effet de saturation susceptible de dénaturer l’image de la capitale, la plupart ont réagi plutôt favorablement à l’instar de la rapporteuse du projet Aude Amadou déclarant : « Pas de sponsors, pas de recettes. Préférez-vous consacrer deux milliards d’argent public au lieu de trois mois de recettes publicitaires ? ».