Bon, il n’y a pas à tortiller… la rentrée c’est maintenant pour tout le monde et chacun a retrouvé son job, ses collègues et ses petites habitudes. Vous avez ordonné votre bureau, dépoussiéré votre ordi, rangé votre mug Chouette c’est l’été, jeté le cactus qui n’a pas survécu à votre absence et fait disparaître la petite bouée flamant rose qui trônait à côté de votre agenda. Erreur… vous avez tout faux ! Car, si vous voulez vous remettre à bosser dans les meilleures conditions, il va falloir devenir… biophile. Mais, quèsaco? Inventé par Erich Fromm – un psychanalyste Américain, – la biophilie est l’art d’inviter la nature dans son environnement au motif que l’humain a une tendance innée et un besoin primaire à rechercher cette connexion. Grosso modo, notre espèce ayant quitté son habitat naturel, nous supportons mal de travailler dans des espaces aseptisés et cela nuit à notre bien-être… donc notre productivité. Pour compenser, nos lieux de travail auraient donc tout intérêt à introduire le concept biophilique dans leurs espaces. Mais comment faire lorsque la plupart des bâtiments de nos entreprises ne s’y prêtent guère? Eh bien en y ajoutant une touche de vert tout simplement. Murs végétalisés (à condition que big boss se prête au jeu) permettant en plus de servir de filtres biologiques limitant la poussière et purifiant l’air, plantes sur les postes de travail (en Australie, des employés de bureau se sont récemment vus offrir 10 000 plantes par un paysagiste afin qu’ils se sentent mieux), zone de détente lumineuse et végétale permettant de se régénérer mentalement, mini-potager collaboratif à l’heure du déj… et même petits objets perso rappelant la nature. Quel que soit le dispositif mis en place, il aurait d’après de très sérieuses études la faculté d’améliorer le moral, d’abaisser le stress et donc d’avoir des collaborateurs plus heureux de venir bosser. Et, si vous pensez qu’il s’agit d’une lubie mineure, sachez que selon une étude menée par l’Essec sur le thème Comment les futurs managers voient leurs espaces de travail? les étudiants interrogés – qui d’ailleurs, contre toute-attente, rejettent le flex-office et le coworking – sont 83% à affirmer être sensibles à la place accordée au végétal dans les bureaux… Pas le choix, il va vous falloir parler boutures au prochain Comex!