Savoir s’adapter ! C’est bien évidemment le leitmotiv actuel et ce qu’ont dû faire Citroën et l’agence Moma Event, lorsqu’il devenait évident que les essais presse Européenne de la C5 Aircross PHEV (Plus-in Hybrid Electric Vehicle) et la New Citroën C3, prévus en mai dans le Jura, ne pourraient pas se tenir dans la configuration initiale. C’est donc une nouvelle feuille de route, qui a rapidement dû se profiler, avec comme constante le maintien du présentiel et le choix de 3 destinations Européennes (France, Espagne, Italie) pour aller à la rencontre de la cible.
Reprogrammés en septembre, les essais ont démarré à Paris, à l’Hyatt Regency Chantilly précisément où 75 journalistes auto Français se sont succédés en rotation, du 7 au 11 septembre. Conçu sur une journée, le déroulé type – commun aux 3 destinations – débutait vers 10h avec une mini conf de presse-briefing concernant ces 2 modèles que les médias connaissaient en partie puisqu’il s’agissait d’une conversation à l’hybride rechargeable pour l’une et d’un « lifting » pour l’autre. Départ ensuite pour les essais de la C3 organisés sur un parcours d’1 heure 30, puis déjeuner assis et prise de volant de la C5 Aircross l’après-midi. Ces deux temps forts étaient entrecoupés d’échanges avec des experts de la marque dont les designers des véhicules et des responsables de com.
Ce programme a été dupliqué en Espagne, à la Finca Astilbe de Madrid avec 85 journalistes Espagnols/Portugais du 14 au 25 septembre, puis en Italie au Bianca Relais sur les rives du lac Annone proche de Milan pour 84 participants du 28 septembre au 2 octobre. Un taux de participation qui a été revu à la baisse puisque certains journalistes en provenance de la Pologne, la Bulgarie ou encore la Suisse ont été obligés d’annuler au dernier moment en raison de la situation sanitaire, comme l’explique Michel Rivet, Dg de Moma Event qui collabore avec la marque Citroën depuis 5 ans: « Il a fallu être souple et agile mais l’ensemble de nos partenaires était à nos côtés, notamment le Hyatt Chantilly qui a été particulièrement compréhensif au sujet des annulations de dernière minute ».
Et, les contraintes ne s’arrêtaient évidemment pas là, puisque tout l’événement devait respecter un protocole strict impliquant par exemple l’absence de document papier au profit d’un mini site avec QR code, la remise d’un kit sanitaire, la présence d’un seul participant dans les véhicules, la désinfection systématique par la société Wiz’us des voitures dotées d’une housse sur le siège et le volant, avec clé sur le contact et portières « scellées » afin d’éviter toute intervention extérieure. « Nous devions aussi tenir compte des usages et des situations sanitaires des différents pays, souligne Michel Rivet. Ainsi, il fallait par exemple passer par un scan thermique en Italie, limiter à 4 ou 6 le nombre de personnes par table en Espagne, etc. Quoi qu’il en soit, nous étions en pointe au niveau du protocole sanitaire en lien avec les exigences du groupe PSA ».