Cette crise aurait-elle pour effet de nous rendre un chouia meilleurs et de remettre au goût du jour des valeurs parfois jugées désuètes voire mièvres? En tous les cas, les études et témoignages se multiplient sur le sujet, à l’instar de cet article que le magazine Forbes US vient de publier. Il en ressort que l’empathie serait devenue la compétence de leadership la plus importante et que de récentes recherches démontrent sa capacité à créer pour les salariés de meilleures conditions d’engagement, de bonheur et de performance au travail !
Voilà qui devrait peut-être donner à réfléchir à certains managers, persistant à trouver que cette angélique qualité n’est bonne que pour les Bisounours… Et, une étude menée par Catalyst enfonce le clou, en établissant que l’empathie a également des effets constructifs sur la capacité d’innovation, l’inclusivité, le maintien en poste et… surprise… contribuerait à l’atteinte des objectifs commerciaux ! Il y aurait donc des résultats tangibles dépassant largement le cliché et l’empathie serait bien facteur de développement pour l’entreprise. Parée de toutes ces vertus, on se demande bien pourquoi les managers s’en priveraient et ne reconsidéreraient pas l’empathie en la faisant passer de supposée faiblesse à possible force.
Tout particulièrement en ce redémarrage d’activité, après tant de mois d’isolement et de rupture de véritables liens avec leurs troupes. Et, pour tous ceux qui se demanderaient de quelle façon exprimer cette fameuse empathie, les experts apportent une réponse toute simple consistant à se poser deux questions vis-à-vis de son interlocuteur : « Si j’étais à sa place, que penserais-je en ce moment ? » et « Si j’étais à sa place, comment me sentirais-je ? ». Finalement, c’est facile de laisser place à l’empathie…