D’un côté les Jeux Olympiques et Paralympiques avec leurs critiques autour du prix des billets, la possible embauche de travailleurs sans-papiers sur les chantiers, la participation ou non des athlètes Russes, la fabrication des mascottes Phryges en Chine, l’absence du karaté dans les choix de disciplines, la non-rémunération des 45 000 bénévoles…
De l’autre, la Coupe du Monde de Rugby avec ses soupçons de trafic de billets, ses problèmes de présidence à la FFR, son enquête sur les finances de l’événement, son concours d’affiches annulé 5 heures après son lancement… A respectivement 458 et 136 jours du coup d’envoi de ces événements sportifs, parmi les plus regardés au monde, et de milliards de regards sur notre terrain Hexagonal… nous ne sommes pas encore à la fête… Alors si, bien évidemment, l’organisation de ces mégas compétitions est toujours source de polémiques, il n’en demeure pas moins que le chrono est bien enclenché et que les emmerdes, c’est bien connu… volent toujours en escadrille !
Et, c’est d’autant plus dommage que les Français, tout en ne minimisant pas leurs inquiétudes économiques ou sécuritaires, semblent plutôt au taquet ! Pour preuve, cette passionnante étude menée par Occurrence pour Sporsora et Entreprises & Médias (Cf : Le chiffre) dont il ressort que 8 Français sur 10 sont intéressés par le sport et que 4 sur 5 estiment que l’organisation des JOP permettra de découvrir de nouvelles disciplines, de renforcer le tourisme en France et de faire rayonner notre pays à l’international.
Mais ce qui progresse vraiment, c’est leur regard vis-à-vis du sponsoring dont ils ont une image plutôt positive (3 sur 4) en le jugeant utile (83%) voire plus efficace que la pub (72%). Pilier du modèle économique sportif, le sponsoring semble donc bénéficier d’une nouvelle image et d’une plus forte adhésion du grand public, sans doute grâce à l’organisation des Jeux et du Mondial de Rugby sur notre territoire. Une nouvelle donne particulièrement intéressante pour les entreprises sponsors dont la notoriété augmenterait fortement (95%) tout comme le capital sympathie (84%) mais, et c’est sans doute l’info la plus intéressante, feraient évoluer positivement le sport (75%) et bénéficieraient du renfort de leurs engagements sociétaux et environnementaux. Les Français considéreraient donc bien les entreprises et marques qui s’engagent dans le sport comme des acteurs indispensables voire vertueux. Et ça, c’est une première victoire !
